Vivienda unifamiliar. Alguazas, España.
1998 (P) – 2003 (O)
Con Francisco Sola, arquitecto.
Una parcela no muy grande en el centro del pueblo. Da frente a dos calles, con una construcción vecina adosada a su medianera y hermosas vistas lejanas. La vivienda tiene un programa funcional relativamente convencional, de casa patio adosada a uno de sus lindes y fachada a las otras tres orientaciones. Pero la riqueza del espacio interior y la discreta alegría formal de su presencia son responsabilidad del juego de sus cubiertas. Se trata de una serie de superficies curvas que se van desenvolviendo, como una cinta que cortada se deja volar al viento y va creando
bajo su sombra interesantes espacios –unos más monumentales, de cierta retórica social, otros mucho más intimistas. En todo caso sorprendentes.
PRIVATE DWELLING IN ALGUAZAS
A smallish plot, facing onto two streets, in the middle of town with an adjoining property and excellent views over the riverside plain, favoured by its topography. The house is built to function in a relatively conventional way, as a courtyard dwelling with another property adjoining one outer wall, leaving the other three facades free-standing. The richness and slightly formal cheerfulness of the inner spaces are due to the roof shape. A stunning series of curved surfaces – like a ribbon that is allowed to flow in the wind – develop into spaces in its shadow, some of them more monumental – with a certain amount of social rhetoric – and some much more intimate.
RÉSIDENCE À ALGUAZAS
Une parcelle pas trop grande au centre du village. Avec une construction voisine adossée à son mur mitoyen, avec des belles vues lointaines sur la vallée fertile dans la pièce de ses limites et favorisée par la topographie, la parcelle donne en face de deux rues. La résidence a un programme fonctionnel relativement conventionnel, de maison cour adossée à un de ses limites et une façade aux trois autres orientations. Mais la richesse de l´espace intérieur et la discrète joie formelle de sa présence sont responsabilité du jeu de ses couvertures. Il s´agit d´une série de surfaces courbes qui se développent, comme un ruban coupé qui vole au vent et y forme des intéressants espaces sous son ombre –quelques uns plus monumentaux, de certaine rhétorique sociale, et d´autres qui sont beaucoup plus intimistes. Surprenantes en tout cas.